Forum des constructeurs du GAZ'AILE 2

[pennec serge N°1 avion]

courrier émanant de l'assos des constructeurs amateur de l'atlantique
réunion d'information ACAA

Bonjour à tous,

Nous organisons une réunion d'information le Samedi 10 Septembre à Jonzac.

Ordre du jour :

Fonctionnement et gestion de la Fédération RSA

Explication :

Suite aux virulentes contestations de certains membres du bureau du RSA, au sujet du fonctionnement financier de notre Fédération, et suite à l'Assemblée Générale du RSA (mouvementée) qui c'est tenu à Angers, suite aux démissions qui en a suivi et du C/R de cette AG publié dans le dernier Cahier du RSA, il est temps d'éclaircir les choses afin de connaitre l'avenir de notre Fédération sérieusement remise en question après tous ces évènements.

Nous aborderons tous ces sujets avec le recul de quelques mois, les choses étant un peu plus claires après ce délais de réflexion (je l'espère !)

Je vous joint une copie des échanges de courrier entre certains membres du bureau et le RSA...

Plusieurs sujets seront en outre débattus , comme la cotisation au RSA pour 2017 qui est très contestée.

Cordialement,
JCA


Courrier de Didier Marie au RSA ( didier c'est le fils des avions JPM ( jean pierre marie )
Monsieur le Président.
J’ai, lors de notre dernière assemblée générale, posé des questions concernant le fonctionnement du RSA et émis des réserves sérieuses sur vos objectifs pour cette association. Il me semblait que l’assemblée générale était le lieu où l’on pouvait débattre et poser des questions …
Votre réponse fut claire, le RSA n’est plus l’association des constructeurs amateurs, mais une fédération qui a pour objet regrouper les propriétaires d’aéronefs volant sous certificat restreint. ‘’la construction amateur n’est pas la priorité pour nous, ceux qui ne se reconnaissent pas dans notre politique peuvent quitter le groupe’’ . Tel était l’esprit de vos propos … Vous connaissez, Monsieur le président, ma position à ce sujet et mon opposition formelle à votre projet qui vise à transformer notre association en syndicat de propriétaires d’avions dits restreints, clients du RSA Nav.
Certes, mes propos furent peu amènes à l’occasion de cette discussion, mais ma position a au moins le mérite d’être claire.
Vous avez décidé, vous et vos amis, de me traduire devant un conseil d’administration en vue de mon exclusion. Pouvez-vous imaginer, monsieur le président, que j’accepte de me soumette à un jury populaire ou les juges pour la plupart cooptés par vos soins sont aussi les accusateurs ?
De ce conseil vous avez également décidé d’exclure un certain nombre d’administrateurs, dont certains ont fait l’histoire du mouvement amateur. Vous marquez ainsi, monsieur le président, d’une pierre noire, l’histoire d’une association créée à il y a bien longtemps, par un acte d’autoritarisme qui certes vous conforte dans votre position de chef incontesté et incontestable mais qui, soyez en sûr, ne renforce pas l’image du RSA. Le RSA était, avant votre arrivée, une association ou régnait l’entente cordiale ou nous avions plaisir à nous retrouver. Vous avez, en quelques petites années, engagé des réformes qui nous éloignent du but initial, qui est de CONSTRUIRE POUR VOLER. Je n’évoque pas, ici, l’ambiance générale qui règne dans cette vieille maison ou nous fumes si heureux …
Pour toutes ces raisons, je ne peux plus me reconnaitre dans une association au sein de laquelle j’évolue depuis ma naissance ou presque. J’ai donné de nombreuses heures à ce bien aimé RSA, en créant en 78 le RSA jeune, puis dans les années 80 au côté de mon père et de quelques amis le premier ‘’club agréé’’ en Haute Normandie, en participant activement à la rédaction des statuts votés à une faible majorité à Angers, en montant un comité régional en Pays de Loire, ou je fus élu à l’unanimité. Je ne regrette rien de ces actes commis pour l’intérêt général, que je m’efforce de servir au quotidien.
En conséquence, pour éviter une perte de temps et une inutile dépense d’énergie, je vous annonce ma démission, comme d’autres l’ont fait avant moi et comme d’autres le feront certainement dans l’avenir.
Je remercie tous les constructeurs amateurs, ils sont nombreux, de leurs témoignages de sympathie reçus ces jours derniers. Je remercie les membres du RSA des Pays de la Loire pour leur confiance unanime lors de la création du Comité Régional. Qu’ils ne renoncent pas ! Je continuerai à promouvoir la construction amateur, autrement, en me tenant à la disposition de mes nombreux amis constructeurs amateurs d’avions et d’ULM.
Bien tristement, mais bien amicalement à ceux qui comme moi ne se reconnaissent plus dans votre fédération très restreinte, je souhaite bonne chance au RSA.
Didier Marie

Réponse de Michel Ramadier Secrétaire du RSA
Chers amis de la Fédération RSA,
Suite à l’annonce de la démission de Monsieur Didier Marie nous sommes conduits à vous envoyer cette lettre expliquant la position de votre Fédération.
Dans sa lettre de démission, Didier Marie exprime clairement son désaccord avec la politique actuelle du RSA :
Le RSA n’est plus l’association des constructeurs amateurs, mais une fédération qui a pour objet de regrouper les propriétaires d’aéronefs volant sous certificat restreint. ‘’La construction amateur n’est pas la priorité pour nous, ceux qui ne se reconnaissent pas dans notre politique peuvent quitter le groupe’’. Tel était l’esprit de vos propos … Vous connaissez, Monsieur le président, ma position à ce sujet et mon opposition formelle à votre projet qui vise à transformer notre association en syndicat de propriétaires d’avions dits restreints, clients du RSA Nav.
Le Bureau tient à rappeler que l'objectif de la Fédération RSA, affirmé dans ses statuts, est de réunir les constructeurs amateurs d'aéronefs, les restaurateurs d'avions anciens, d'ULM et de planeurs de construction amateur, et d'une façon générale tous les passionnés de ces aéronefs qu'ils construisent, reconstruisent, entretiennent dans un but commun à tous qui est le vol dans des machines d'exception.
Nous revendiquons notre politique.
Il y a en France près de 3000 aéronefs qui volent sous certification "restreinte" (sans compter les ULM), or nous ne sommes que 1800 membres du RSA, ce qui est peu face aux autres fédérations aéronautiques et non représentatif de la réalité en termes d'aéronefs concernés.
On a le droit de ne pas être d’accord avec la politique actuelle du RSA et de le dire, à condition que cela soit fait dans le respect de chacun. L’accusation sans fondement de détournement de fonds et d’abus de pouvoir envers des bénévoles qui se donnent sans compter pour faire vivre la Fédération n’est pas tolérable.
Certes tout n’est pas parfait dans le déroulement de nos prises de décision. Il est probable que plus de transparence aurait évité la propagation de rumeurs infondées, mais nous pensons que la meilleure façon d’améliorer notre fonctionnement est de participer à la vie du RSA et non de démissionner en incitant d’autres à le faire.
Nous invitons tous ceux qui veulent faire avancer le RSA à se manifester et à rejoindre la poignée de bénévoles qui animent actuellement le RSA et qui sont las des polémiques stériles.
Nous sommes à la recherche de compétences dans les domaines de la réglementation, de la communication, de l’organisation et du fonctionnement de nos manifestations ainsi que de l’encadrement des nouveaux constructeurs. Merci de vous faire connaitre et de nous faire part de vos domaines de compétence ainsi que de vos disponibilités.
En ce qui concerne l’exclusion de Jean Pierre Marie du Conseil d’administration, c’est avec infiniment de regret que le Conseil a pris cette décision conforme aux Statuts de la Fédération. Son total désaccord envers la politique du RSA et surtout son comportement nous ont conduits à l’écarter du Conseil d’Administration où ses récentes prises de position ont, à plusieurs reprises, compromis la sérénité des débats.
Nos regrets sont d’autant plus profonds que nous savons tous combien Jean Pierre a par le passé participé à la vie de notre Fédération. D'ailleurs, en remerciement des services rendus et sur proposition du RSA, Jean Pierre s’est vu décerner successivement les plus hautes distinctions que sont la Médaille de l’Aéronautique et le Diplôme Mignet de la FAI.
Pour le Bureau de la Fédération RSA
Michel Ramadier – Secrétaire du RSA

Courrier de Christian Ravel au RSA :
Chers amis,
Au RSA, je ne suis plus qu’un adhérent de base et ne m’exprime donc plus qu’en mon nom personnel. De plus, des problèmes de santé m’ont empêché d’être des vôtres le samedi de l’AG (courte apparition et vite retour à la maison) et le Dimanche.
Toutefois, membre du RSA depuis presque 35 ans, j’ai vu passer de nombreux responsables.
J’ai participé, avec Jean Pottier, au regroupement des fédérations « constructeurs » et « collectionneurs » car nous sentions bien tous deux que l’un sans l’autre, nous ne pèserions pas grand chose vis à vis de certains qui souhaitaient nous éliminer du paysage aéronautique.
Certes, il y a eu des oppositions mais les résultats sont là: le RSA est désormais membre du CNFAS, écouté de l’OSAC et de la DGAC, partie prenante de certaines institutions européennes…
Bien sur, tout n’est pas parfait, mais nos dirrigeants sont des êtres humains, avec leurs potentialités et leurs défauts. Ils se battent tous les jours contre des ennemis d’autant plus sournois que mail identifiés.
Qu’il y ait eu des erreurs, de communication humaine en particulier, c’est surement vrai. Mais les résultats sont là: un RSA qui se redresse et est reconnu, un RSA Nav efficace, des Cahiers de tres bonne facture…
Certes, tout est améliorable, mais a-t-on pensé aux heures consacrées au RSA au détriment du travail ou de la famille par notre équipe dirrigeante? Et tout cela pour quelle récompense (honneurs, décorations, reconnaissance)? Non, juste par sentiment du devoir envers un mouvement que nous aimons tous.
Je souhaite donc un peu plus de sérénité. En particulier, lorsque nous détectons une faille, un problème, une divergence… un mail au président et à lui seul; les mails adressés à tous créent des forums de causerie où, comme d’habitude, moins on sait et plus on s’exprime. Cela conduit à des facheries inutiles.
Nous sommes membres du RSA pour promouvoir une certaine forme d’aviation que nous aimons tous et non pour de petits intérets ou égos personnels.
Je sais l’immense charge de travail des présidents successifs que j’ai connu (Louis Cariou, Jean Pottier, Catherine Dartois, Hedi Belage) et ceux à venir. Je serai toujours à défendre, ceux qui travaillent pour les autres et non pour eux-mêmes.
Je souhaite donc, au dela du moment difficile qui vient de s’écouler, que toutes les forces du RSA se rassemblent pour promouvoir notre aviation en CDN restreint. Si nous ne le faisons pas, ce sera très vite la fin.
Pour en revenir à Jean-Pierre Marie, j’ai eu l’honneur de lui remettre moi-même la Médaille de l’Aéronautique à Saumur, il y a 2 ans et j’ai dit en public toute l’admiration que j’avais pour son oeuvre. Certes, nous avons des approches différentes, mais le RSA, comme le siècle, a évolué.
Travaillons tous ensemble pour notre aviation restreinte (CNRA, CNRAC, CDNR, CNSK…).
Certes, je sais que je vais recevoir quelques approbations et beaucoup de critiques. J’ai juste exprimé ce qui a fait le sens de ma vie: honneur, fidélité à mes engagements, croyance en l’avenir de notre mouvement, position de mon Pays dans le monde.
Je ne répondrai donc ni aux félicitations, ni aux critiques, mais serai toujours aux cotés de ceux qui se battent pour notre aviation légère, la plus belle.
Amitiés à tous.
Christian RAVEL
Bonsoir à tous,

Courrier de Nicolas souchon au RSA :
Vous trouverez en pièce jointe le texte du courrier recommandé que j’ai adressé samedi au Président de notre fédération.
Je partage sincèrement la satisfaction de Christian au sujet des réussites qu’il a citées et j’en remercie les artisans, mais je ne partage pas son analyse de notre situation actuelle. Le Conseil d’Administration n’en est plus un depuis plusieurs années puisque le Bureau considère qu’il n’est là que pour entériner ses décisions, quand il n’est pas purement et simplement court-circuité. Pire, les décisions contraires aux souhaits du Bureau sont contournées par notre Président, qui se montre méprisant, voire insultant, envers les administrateurs, qualifiés à chaque réunion de fainéants. Et que dire du chantage permanent à la démission dès qu’une critique est formulée ou qu’une justification est demandée ?
C’est bien triste, mais je pense que nous avons passé le simple stade d’un besoin de transparence. Nous avons sombré dans l’obscurantisme, l’irrespect… et l’omerta. J’en prends ma part : j’ai laissé s’accumuler trop de chose avant de m’exprimer en dehors du Conseil d’Administration et je m’en excuse. Mais, d’ailleurs, comment aurais-je pu le faire puisque seul le Président et ses amis peuvent s’adresser à nos membres et que ceux qui s’avisent d’exprimer leur opposition sont exclus ? Est-il même imaginable que le règlement intérieur d’une association « loi 1901 » prévoit une telle possibilité ? Loyauté et soumission ne sont pas des synonymes.
En ce qui concerne nos interlocuteurs du milieu aéronautique, certaines scènes auxquelles j’ai assisté ainsi que des conversations qui m’ont été rapportées me font penser que la réputation du RSA est déjà entachée. Un exemple : que doit penser le Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’Air quand un homme qu’il ne connaît pas, représentant une fédération dont le nom lui est inconnu, lui explique sans sourciller que « nous, nous sommes au-dessus de la Ferté-Allais » et des associations de ce type » ? Je connais bien le Général Lanata pour avoir travaillé auprès de lui il y a quelques années. Il n’a pas répondu, et j’ai eu honte…
Mes pensées vont vers Robert, et quelques autres. Je quitte donc le Conseil d’Administration avec un goût amer, mais je ne suis pas en mesure de continuer à y siéger dans ces conditions. Cela serait aussi inutile que désagréable. Mes excuses à ceux à qui je n’ai pas réussi à faire comprendre mes intentions et qui ont pu prendre ombrage de ma fougue. Mes excuses également à ceux qui ont essayé de me dissuader de démissionner. Je les assure de ma ferme intention de continuer à œuvrer en faveur des constructeurs, des restaurateurs et, plus généralement, de tous les membres du RSA.
Volez prudemment, et longue vie au RSA !
Nicolas Souchon
Courrier de Lionel Baudoin au RSA :
Bonsoir .à Tous
Je suis attristé mais pas étonné de ce qui arrive.
Plus de transparence et d’écoute et nous n’en serions pas là .
Je me souviens lors dune assemblé il y quelques années , j ai posé une question et j’ai compris avec la réponse qui n’en n’était pas une mais un renvois sec que quelque chose se passait.
J ai pris mon adhésion vers 1977 au RSA et je suis pleinement satisfait du résultat.
J’avais de beaux espoirs tant depuis peu la retraite de m’investir au RSA plus que je ne l ai fait jusqu’à présent d’ou mon mandat de trésorier la région Pays de Loire.
C est pourquoi qu’avec regret je démissionne donc de mon mandat de trésorier Pays de Loire et attend plus de clarté sur l’année en cour de nos dirigeants au bureau pour mon renouvellement en 2017 au RSA.
Baudoin lionel
Bonjour à tous,



Courrier de Jean Luc Langeard au RSA :
Je partage le totalement le sentiment et les conclusions de Christian Ravel.
Personne n'est parfait, l’œuvre réalisée depuis des années est considérable, merci à tous les dirigeants quels qu'ils soient pour leur travail bénévole..
Des erreurs de comportement, de chaque côté, il y en a, des divergences de vue aussi, c'est normal, je n'ai pas été d'accord avec certaines options du RSA, mais une fois exprimé mon opinion, je me suis rangé à la majorité, sans amertume ni arrière pensée.
Critiquer des dirigeants bénévoles est toujours très difficile, se sont des élus, il faut toujours en tenir compte, et ceux-ci nous représentent, nous ne pouvons pas être tous du même avis, nous sommes trop nombreux.
Les retraits de Didier MARIE, de Nicolas SOUCHON ou encore de Lionel BAUDOIN sont honorables car il semble ne plus avoir été entendus, mais c'est dommage car ils enlèvent une sensibilité nécessaire au RSA (ce sont aussi des élus) , comme est également légitime la Direction actuelle du RSA et de son conseil d'Administration.
Nous sommes tous des passionnés, et réagissons tous avec passion, la modération dans les propos est nécessaire à tous les niveaux.
Les seules recommandations que je puis faire aux uns et aux autres, l'avenir du RSA prime sur tout,
Les dirigeants doivent ne pas laisser supposer ou laisser une quelconque suspicion sur une quelconque prise d'intérêt dans quoi que ce soit (s'il y a apparence de conflit d'intérêt - s'abstenir de participer aux votes ou décisions), intégrité, et respect de tous.
Quand les décisions sont prise par le CA, elles sont définitives, et on en parle plus....on avance.
Longue vie au RSA; et mes sincères amitiés à Christian qui est l'exemple même de l'intégrité, de la gentillesse, et de l'action bénévole.
Amitiés
Jean Luc Langeard

D’autres courriers vont circuler prochainement, affaire à suivre…