Bienvenue sur le site du Gaz'aile 2


Objectif du projet Gaz'aile 2 Avion ou Ulm diesel ou essence

Suite à l'expérience acquise avec le Dieselis dans l'avionnage des moteurs diesel automobile, je cherche à faire évoluer cette formule en créant un nouvel avion biplace Diesel performant, encore plus économique et relativement simple à construire, d'un coût d'exploitation faible, pouvant être ULM ou avion selon l'aile choisie, démontable et rangeable dans une remorque rapidement.

Le rêve quoi !!!

Je me suis donc fortement inspiré de ce qui se fait de mieux en performance dans cette catégorie en ce moment.

L'idée étant de le réaliser en bois le rendant de ce fait plus accessible à un grand nombre de constructeurs amateurs qui ont en général une bonne connaissance de ce matériau moins onéreux, et plus facile à mettre en oeuvre que le composite ou le métal.

Je ne visai pas les 300km/h, ne pouvant en diesel mettre la même puissance qu'en essence à cause du poids (2kg/CV) à époque du moins. mais ça a bien évolué depuis, je visai, un bon 200 km /h pour seulement 6 à 7 litres/heure, de gasoil ou kérosène. Le diesel est plus lourd mais malgré tout, le devis de poids reste le même qui autre machine, ce que je perds avec le poids supplémentaire du moteur (+20 kg), je le récupère grâce au gain de poids sur le carburant à emporter ; ce qui donne au final 450 kg au décollage, avec 4 h de carburant et deux personnes. Soit 260 kg à vide.

Le moteur choisi à l'origine est celui de la 106 Peugeot qui est aussi sur l'AX Citroën. C'est le plus petit diesel à pompe classique du marché (1.4 litre) et qui est tout en alu, il donne 53cv à 5000t/mn, pour 80 kg nu et 100kg fini. Très facile à trouver en occasion pour 300 euros ou en échange standard pour 1300 euros contre 15000 euros pour un Rotax, et pas plus compliqué qu'un bon vieux VW, , il n'a y a aucune modification fondamentale à lui faire. on l’utilise presque comme il est sur la voiture on lui ajoute un réducteur a courroie pour attaquer l’hélice.

Le coût fini de l'avion en état de vol estimé, entre 10000 et 12000 euros, reste bien inférieur à l'achat d'un moteur Rotax seulement. J'avais déjà une expérience avec ce moteur d'AX, pour avoir réalisé avec lui un premier ULM diesel sur une base de Coyote qui m'a servi de banc d'essais volant pour ce nouveau projet. Les Gazailes qui volent actuellement ( 2018 ) ont dépassé les 1000 h sans aucun soucis.

Depuis de nouveaux moteurs diesels plus puissant sont utilisables 100 cv est tout a fait possible et pour le même poids on est maintenant a 1kg/cv vous verrez plus loin et les performances sont bien différentes.

La cellule

Pas plus compliquée à faire qu'un JODEL et vous avez une machine de votre temps. Le fuselage est constitué de cadres en bois, ils sont reliés par des lisses. Le revêtement est en CP okoumé, recouvert d'une légère couche de tissus de verre et de résine époxy. Les formes non développables sont en mousse stratifiée, ce qui permet de donner le même aspect de finition et d'esthétique qu'un avion en composite. Il n'y a pas besoin d'être un expert en composite.



L'empennage Horizontal

L'empennage horizontal est de type monobloc avec compensation automatique. Il est constitué d'un longeron en bois et de nervures en mousse, le tout est revêtu de CP de 1.2 mm, c'est du modélisme.





L'aile

2 versions

  • Avion : envergure 7.10 m
  • ULM : envergure 8m 20
Entre l'ULM et l'avion la technique de construction est la même. Le longeron est en bois et carbone (baguettes bois et carbone collées comme du lamellé, le carbone est acheté en barres toutes faites). Les nervures sont en mousse, le revêtement en Cp.

Les volets ailerons

Sur l'avion, ils sont de type volets ailerons à fente sur toute l'envergure, avec longeron bois et nervures en mousse, revêtement CP recouvert d'époxy. Sur l'ULM les ailerons sont séparés des volets.



Les commandes de vol

  • Commande d'aileron rigide par bielles
  • Commande de volets rigides, à sortie manuelle et crans ou électrique
  • Commande de profondeur par bielles
  • Direction par câbles




Le train

Le train principal est en verre époxy (un moule est disponible). Il est fixé aux cadres du fuselage par des silentblocs. Les roues 400/4 sont équipées de freins à disque hydrauliques. Le train avant est constitué d'une jambe télescopique en tube 25cd4s. Elle est directrice, la suspension est faite par des anneaux élastiques. Les palonniers actionnent la commande de direction par des câbles.




C’est un texte de 2007 beaucoup de choses ont changées depuis de nouveaux moteurs sont disponibles avec des meilleurs rapports poids puissance et des puissances supérieures, les 250 km/h croisière c’est devenu normal les 300 kmH/h dépassés.


Le moteur

Pourquoi AX et 106?

Sur le marché à l’époque il n’y avait que ça d’accessible, actuellement il y a bien d'autres moteurs intéressants.

Et bien ces dix dernières années les gazailistes ont bossé et on a 100 cv maintenant en diesel pour le poids de l’AX , soit un rapport poids puissance digne d’un moteur d’avion 1 kg /cv.

Pour en savoir plus sur les diesels dans l'avion légère.

la version essence est aussi possible , voir la Gazaile de : Frédéric Monforte.

Les performances avec 50cv

  • La vitesse de croisière est de 200 km/h à 65% et de 220 à 75%
  • Vitesse max 250 km/h
  • La consommation sur les 20h premières heures est de 5.6 l/h à 180-200
  • Le taux de montée est de 1000 pieds/mn seul et 750 à deux
  • Distance de décollage 250m, atterrissage 200 m
Pour plus détails voir la page Caractéristiques.

Moyens pour le construire

Le local

Vu ses petites dimensions, il est possible de construire cette machine dans un local type garage à voiture (5,5m x 3m) : le fuselage fait 4,25m, les longerons d'ailes font 3,60m ou 4m pour l'ULM. Monter le fuselage au plafond pour construire les ailes. L'isolation : la température ne pose pas trop de problèmes car il est toujours possible de faire une tente chauffante avec un film vinyle et un petit radiateur soufflant pour finir la polymérisation après le travail, pendant la nuit par exemple.





Outillage

Si l'on fait débiter le bois par un menuisier local ou un ami qui possède un petit combiné, un gros outillage à bois n'est pas nécessaire. Les classiques outils électriques à main sont suffisants : scie circulaire, scie sauteuse, rabot, lapidaire, ponceuse orbitale. Pour le métal, ça se complique car peu de gens possèdent un tour et des moyens de soudure. Ce n'est pas indispensable, mais il faudra sous-traiter le travail. Notre assos le CSA a trouvé des sous-traitants pour réaliser ces pièces au meilleur prix.

Combien de temps ?

Pas plus que pour un JODEL, mais ça dépend beaucoup de chacun et du temps qu'on y consacre, compter 3 ans minimum